Les arpèges : fondements et diversité dans l’univers de Biréli
Avant d’entrer dans le vif, une petite mise au point s’impose. Dans le langage du jazz, l’arpège ne se limite ni à une montée classique “do-mi-sol” sur un accord majeur, ni à l’ornementation pure. Sur scène comme en studio, Biréli Lagrène explore toute la richesse des arpèges : triades, septièmes, neuvièmes, diminués, augmentés… Chaque structure devient un curseur émotionnel, une boussole pour naviguer entre tradition et modernité.
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Arpèges simples et enrichis : Biréli développe aussi bien des arpèges simples (triades majeures, mineures) que des formes plus sophistiquées, typiques du jazz moderne (7ème, 9ème, 13ème, arpèges altérés...). Cela lui permet de colorer ses phrases, tout en gardant une extrême clarté harmonique.
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Emprunts aux guitaristes américains : Influencé par Wes Montgomery et George Benson, il emploie parfois des arpèges à double-stop et des “chord-melody” pour étoffer ses solos (Guitariste.com).
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Rapidité et souplesse : Sur le plan technique, Biréli peut faire fuser des arpèges jusqu’à 230 bpm dans certains live, un exploit rarement égalé dans le jazz européen (TSF Jazz).