Perspectives : l’héritage de Biréli, bien vivant au-delà des trophées
Si les Victoires du Jazz ont officialisé l’importance de Biréli Lagrène dans l’histoire musicale française, son plus grand trophée reste sans doute l’énergie qu’il continue d’insuffler au jazz hexagonal. Au fil de ses collaborations, il a contribué à façonner un langage universel, où Django Reinhardt croise la bossa, le swing ou la fusion.
Les jeunes guitaristes, mais aussi de nombreux pianistes, contrebassistes, saxophonistes (Ronan Le Bars, Baptiste Herbin…), se réclament aujourd’hui de Biréli ; il est la preuve vivante qu’on peut conjuguer tradition, innovation et plaisir du jeu partagé.
À travers la reconnaissance institutionnelle des Victoires du Jazz, c’est toute la communauté du jazz – musiciens, auditeurs, organisateurs – qui s’est sentie valorisée. La route continue : chaque concert de Biréli, chaque masterclass, chaque enregistrement prolonge cette reconnaissance méritée. Un hommage vivant, bien loin d’un simple trophée posé sur une étagère.