Les distinctions officielles de la République Française
Depuis le XIXᵉ siècle, la France salue ses artistes à travers plusieurs ordres officiels, qui rassemblent des personnalités issues de la littérature, du spectacle, des sciences ou des arts. Qu’en est-il de Biréli Lagrène, qui incarne si brillamment le jazz manouche et le rayonnement du jazz français à l’international ?
Chevalier des Arts et des Lettres : une consécration culturelle
C’est en juin 2012, dans l’écrin de l’Hôtel de Ville de Strasbourg, que Biréli Lagrène s’est vu remettre l’insigne de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres (référence : DNA, 2012).
Depuis sa création en 1957, cette distinction vise à saluer « ceux qui se sont distingués par leur création dans le domaine artistique ou littéraire ou par la contribution qu’ils ont apportée au rayonnement des Arts et des Lettres en France et dans le monde ». Jean Cocteau fut l'un de ses premiers récipiendaires, tout comme David Bowie ou Meryl Streep.
- Pourquoi cette distinction ? Biréli est décoré pour son rôle majeur dans l’essor du jazz manouche moderne, mais aussi pour avoir porté ces couleurs à travers le monde entier.
- Un club sélect : Le nombre de titulaires de l’Ordre des Arts et des Lettres est limité à 450 par an.
- Une remise symbolique : La cérémonie s’est déroulée en présence de Roland Ries, alors maire de Strasbourg, et de Léon Dreyfus, président du Hot Club Jazz Istra, symbole de l’enracinement régional et national de Biréli.
Héritage et distinction : l’impact du titre sur sa carrière
Recevoir le titre de Chevalier des Arts et des Lettres, c’est intégrer un « panthéon » artistique à la française. Pour un musicien jazz, cet honneur est loin d’être anodin : rares sont les guitaristes issus du jazz manouche à avoir reçu cette décoration. C’est un signal fort de la reconnaissance du genre, et de son évolution grâce à des figures comme Biréli.