1. Fusion et jazz américain : l’héritage des géants
Biréli Lagrène n’a jamais été un simple gardien du temple du jazz manouche. Au contraire, dès son adolescence, il a déclaré son amour pour le jazz américain et s’est approprié le vocabulaire des grands maîtres comme George Benson, Wes Montgomery ou encore Miles Davis. Et c’est avec une complicité musicale rare qu’il a collaboré avec Jaco Pastorius, le légendaire bassiste de jazz fusion, un partenariat marquant qui reste gravé dans l’histoire du jazz moderne.
On retrouve l’influence de la jazz fusion dans son utilisation des harmonies sophistiquées, des rythmes complexes et de sa technique de jeu fluide. Dans des albums comme "Front Page" (1991), réalisé avec Dominique Di Piazza et Dennis Chambers, Biréli plonge pleinement dans l’univers de la fusion. Les sonorités électriques, le groove percutant et l’échange libre entre musiciens montrent à quel point ce style l’a marqué.