Des débuts sous le signe de la précocité : les premières reconnaissances
L’histoire de Biréli Lagrène est marquée par la fulgurance d’un talent précoce. À seulement 13 ans, il enregistre son premier album, Routes to Django (1980), déjà salué par la critique. S’il n’est pas encore question alors de prix internationaux au sens strict, ce disque est rapidement mis à l’honneur dans plusieurs festivals européens : à Montreux, en Suisse, Biréli fait sensation lors de ses premiers passages en 1981. Ici, la reconnaissance prend la forme de standing ovation et d’un bouche-à-oreille qui lui ouvrent les portes des scènes du monde entier.
Quelques mois à peine après ses débuts discographiques, Biréli devient le lauréat du Grand Prix des Discographes en France avec ce même album. Même si ce prix est hexagonal, il place le jeune prodige sur la carte des talents à surveiller à l'international, notamment aux États-Unis et au Japon qui commencent, dans les années 80, à s'intéresser tout particulièrement au jazz manouche et à ses représentants.